Merveilleux monde du football

Le milieu de terrain de Manchester City, Rodri, était autrefois considéré comme un « homme robuste » dans le football. Au début de sa carrière, il était quasiment exempt de blessures, avec trois blessures mineures entraînant une absence cumulée de moins d'un mois. Cependant, depuis 2024, le milieu de terrain espagnol, portant le numéro 16 maillot Manchester City, a subi une série de revers dévastateurs : d'abord une rupture des ligaments croisés l'a éloigné des terrains pendant huit mois, puis, cinq matchs seulement après son retour, une autre blessure grave l'a contraint à un repos jusqu'en septembre. En seulement un an, Rodri a subi deux blessures de longue durée, éliminant pratiquement son rythme de jeu habituel.
Guardiola a insisté sur le fait qu'il « ne jouerait pas blessé », mais ces blessures fréquentes ont gravement affecté sa condition physique et sa forme en compétition. L'ancien milieu défensif de classe mondiale a peu de chances de retrouver son apogée, et l'avantage concurrentiel de Manchester City s'en trouve fortement affaibli. Kevin De Bruyne rejoint la Serie A et portera le maillot Naples, les blessures de Rodri et les performances médiocres de Haaland lors de matchs cruciaux renforcent ce constat. L'élimination de l'équipe à la Coupe du Monde des Clubs par une équipe asiatique le confirme encore davantage. 
La transformation de Rodri, d'« homme de fer » à « sujet aux blessures », révèle la dure réalité du football moderne : même les athlètes les plus forts ne peuvent supporter une surcharge prolongée. Cela impacte non seulement la planification de carrière des joueurs professionnels, mais constitue également un avertissement profond pour le commun des mortels : le corps n'est pas une machine en mouvement perpétuel ; un repos scientifique et une gestion adéquate de la charge de travail sont les clés d'un développement durable. Si Manchester City veut retrouver sa gloire, il devrait peut-être commencer par protéger la santé de ses joueurs clés.